Ma formation

Publié le par ostinato

J'ai peu travaillé à mon nouveau "cas clinique" mais j'ai éprouvé les mêmes sentiments que lors de mon précédent "cas": la peur, dans le choix de mes morceaux, d'être trop brutale, de manquer de subtilité... Avec Eric, j'avais peur que sa propre violence ne lui revienne de manière insupportable par l'écoute du morceau que j'avais choisi. J'ai d'ailleurs beaucoup hésité à le sélectionner. Sans discussion avec mon analyste, je l'aurais probablement laissé de côté. J'aurais recherché un morceau à la violence beaucoup plus "masquée" ou plus latente. En tout cas, sur un plan personnel, ça m'a fait beaucoup de bien de donner à entendre ce morceau à mes camarades. J'avais peur que quelque chose ne s'écroule, et en fait, tout est resté tranquille... Ca tenait bien malgré tous les "éclats" du titre. Il y a une telle qualité d'écoute dans notre groupe que tout peut être entendable, je crois.

 

Avec Alexandra aujourd'hui, je ne parviens pas à travailler. Le peu que j'ai essayé, je crains de manquer de tact, d'être trop brutale. Et ça me semble rédhibitoire... Sa problématique est trop complexe pour moi. Je me doutais un peu des limites qui sont les miennes actuellement, et j'en ai là la confirmation.

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